Le thé, une histoire de famille
Un de mes premiers souvenirs d’enfance est les visites que nous rendions à ma grand-mère, petite productrice de thé dans le sud du Sri Lanka. Mon père s’y rendait régulièrement en voiture depuis Colombo, et mon frère et moi l’accompagnions souvent. J’étais toujours frappé par la majesté des plantations de thé, même les modestes domaines que possédait ma grand-mère. Me plaisait particulièrement le soin que les cueilleurs mettaient à ne sélectionner que les bourgeons les plus raffinés.
Le thé de Ceylan a toujours eu la réputation d’être l’un des meilleurs au monde. En voyant la quantité de travail requise pour produire rien qu’une seule théière, je pouvais particulièrement comprendre cela.
Aussi bien côté paternel que maternel, ma famille est impliquée dans le thé depuis plus d ‘un siècle. Déguster une bonne tasse de ce breuvage est quelque chose que je considérais comme allant de soi en grandissant. Ainsi c’est seulement en vivant en Angleterre que j’ai réalisé la qualité des thés auxquels j’avais accès au Sri Lanka.
Le thé en Europe : la déception
L’habitude de consommer du thé faisant partie de moi, une journée ne m’aurait pas paru complète sans mes 3 tasses quotidiennes (au lever, après le déjeuner, et lors du « tea time » de début de soirée).
Cependant, trouver en Angleterre une tasse de qualité raisonnable était très difficile et bien trop cher. Par conséquent, l’essentiel de mes bagages quand je retournais au Sri Lanka était consacré au thé que je ramenais pour ma consommation personnelle.
En arrivant en France, ce fut encore pire. Les thés que je trouvais ici était généralement des mélanges comportant une large proportion de plantes de variétés inférieures, de faible qualité. Présentés comme des thés supérieurs, ils étaient vendus à des prix exorbitants. La plupart des thés dits « Ceylan » étaient en réalités mélangés avec des thés moins chers d’ailleurs dans le monde. La plupart de mes amis français pensaient que ces produits étaient de qualité. Après avoir pu goûter les simples thés noirs Sri Lankais que j’avais, ils découvrirent le bon thé pour la première fois de leur vie.
Ce fut pour moi une révélation.
La réalité en France aujourd’hui
La consommation en France a depuis bien augmenté, mais la qualité n’a elle pas beaucoup évolué. Des marques anglaises bas de gamme qui vendent des produits très basiques représentent 90% du marché. Le reste est dominé par les marques françaises « de luxe », qui vendent pour la plupart des thés médiocres à des prix astronomiques.
Pour quelqu’un qui, comme moi, voit le thé comme partie intégrante de sa vie, ceci est une injustice. Les français méritent de connaître ce qu’est un véritable thé de grande qualité, d’origine contrôlée, 100% pur Ceylan. Mais actuellement, la possibilité de vraiment découvrir cela en France est limitée.
Mon Ambition
Ceci fut ma motivation originelle à créer l’Or de Ceylan. Je souhaite ainsi sincèrement que les amateurs de thé en France puissent faire l’expérience d’un produit haut de gamme 100% Ceylan, plutôt que d’être manipulés par le marketing.
Le thé fait partie de mon héritage. Je souhaite partager celui-ci avec les français, afin qu’ils n’aient pas à transiger en matière de qualité. Ceci est donc ma promesse à tous nos clients : nous offrirons la meilleure qualité que l’on puisse trouver, et aurons toujours à cœur vos meilleurs intérêts.
Bonne découverte !